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Le run-commuting : l’art d’aller au travail en courant

L’année dernière, j’ai préparé mon premier semi-marathon. J’ai choisi le RunInLyon (Lyon, toujours !) pour cette première compétition sportive « sérieuse ». J’ai même démarré un programme de course à pied sur RunKeeper (dont je vous parlerai pas un prochain article).

Il faut dire que cette prépa-semi m’a pris du temps, beaucoup de temps. A raison de 4 sorties par semaine, dont seulement 1 sur le week-end pendant plus de 3 mois. J’ai dû m’organiser pour ne pas perdre ma motivation et rester performante, au travail comme en running. C’est là que j’ai commencé le run-communting : un moyen simple de s’entrainer ou de garder la forme en allant travailler.

Le run-commuting, qu’est ce que c’est :

Le principe du run-communting, c’est de courir pour aller et / ou revenir du travail. Avec la démocratisation de la course à pied, ce phénomène a de plus en plus d’adeptes. La preuve, ça porte même un nom anglais un peu stylé. Un des spécialistes (maintenant retraité de la course à pieds), c’est Joan Roch. Ce canadien, ultra-marathonien (on parle de boucles de 160km en trail à ce stade là) a pris l’habitude de courir pour aller et venir au travail. Il a fait le buzz grâce à ces photos et vidéos hallucinantes où on le voit affronter vents, neiges et canicules pour faire ses 20km quotidien. J’ai d’ailleurs lu son bouquin sorti en 2016 que je vous recommande 🙂 Ultra-ordinaire : journal d’un coureur.

Je vous rassure, je n’en suis pas là. J’ai la chance d’habiter à environ 4km de mon job, sur un parcours plutôt chouette : les berges de Saône 🙂

Pourquoi faire du run-commuting ?

J’ai la chance de faire un boulot passionnant et dans lequel je m’investis pleinement. Globalement, ça veut dire que je sais quand je démarre ma journée, mais rarement quand je la finis (ni dans quel état). Parfois aussi, j’ai tout simplement du mal à aller courir le midi, encore moins le soir. Je n’ai ni la forme, ni l’envie de me lancer dans un 10km. Vous l’aurez donc deviné, je suis plutôt du matin – j’adore le calme et fraicheur 🙂

L’avantage du run-commuting, c’est qu’il permet de courir en extérieur, sur le créneau privilégié du matin, tout en s’évitant les transports en commun. Mais pas que ! Parmi les bonnes raisons de s’y mettre, on a :

  • Commencer la journée par un peu de sport réveille l’organisme & l’esprit. Résultat : on a tendance à être plus performant rapidement !
  • Courir dans une ville encore endormie, c’est plutôt cool. Il y a moins de gens pour vous couper la route, du silence, de l’air moins pollué … quel plaisir !
  • Courir pour aller au travail veut dire courir pour aller quelque part, avec un vrai but – mine de rien ça aide quand on a une petite baisse de motivation

Mes quelques conseils pour courir au boulot :

  • Une douche à l’arrivée. Et oui, c’est probablement l’indispensable. Si vous n’avez pas de salle de bain sur votre lieu de travail, vous pouvez profiter de celle d’une salle de sport proche ? Certaines salles proposent des forfait allant dans ce sens.
  • Prévoir ses vêtements à l’avance : seul point vraiment relou dans cette histoire. Prévoir, sans rien oublier (genre les pompes).
  • Déjeuner ou pas ? personnellement, je cours quasiment toujours à jeun pour les distances en dessous de 6-8km. Je cours le matin et j’ai beaucoup de mal à supporter l’activité physique après un repas même léger. Par contre, je prévois toujours des amandes, ou une barre de céréale au fond de mon sac en cas de baisse de régime. J’ai appris à me connaitre et je ne les touche jamais, mais c’est important de savoir que j’ai une solution de repli en cas de crise 🙂 Adaptez votre sac en fonction !
  • Un sac ou une banane (oui, le mot est lâché). La veille de mes runs, je laisse mon ordi au boulot et j’emporte le strict minimum : clés & CB. Du coup le lendemain, je n’ai quasiment rien à porter !
  • Appareil photo : vous verrez, il se passe des trucs foufou le matin à Lyon. La lumière est douce, les berges calmes, les parcs vides : ça donne des plans uniques et de belles photos à faire !
  • Bloquer du temps : oui, ça prend forcément un peu de temps de courir. De mon côté, je raisonne toujours par bloc de kilomètre /douche porte à porte. Je dois par exemple me bloquer 45min pour un footing de 3-4km + douche. Pour un 6km, on passe a 1h15, etc. En visant large, on évite de se stresser et on est toujours à l’heure pour les réunions de 9h 🙂
  • Gérer son énergie : ajustez vos runs en fonction de votre journée ! Si vous devez faire une présentation bien stressante dans la matinée : courez pour vous détendre !
  • Courir le matin, c’est courir au frais ! En hiver, adaptez vos couches pour partir emmitouflée bien au chaud, quitte à enlever progressivement vos manches longues pour les glisser dans votre sac. De mon côté, impossible de quitter l’appart si j’ai froid. Avoir chaud est essentiel pour m’aider à démarrer mon run !

Le run-commuting, une question d’habitude

Un des grands avantages de courir pour aller bosser, c’est que c’est une habitude facile à prendre, surtout quand vous avez un semblant de routine au travail. Il ne s’agit pas de le faire tous les jours (à moins d’être un grand maître de l’organisation & du management des affaires propres), mais par exemple, tous les mardis et jeudis. Et l’avantage d’une habitude, c’est qu’une fois installée, on ne se pose plus de questions ! Exit donc les pertes de motivation et les « il fait top froid ».

Apparemment, le corps à besoin de 21 jours pour s’habituer à un nouveau rythme. Pourquoi ne pas se donner 1 mois pour mettre le run-communting dans votre routine ?

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Je n’ai aucune passion dans la vie, mais j’aime beaucoup de choses : la bouffe, le sport, la bouffe, les voyages, la bouffe, la déco. Dans la vie civile, je m’amuse à monter des boîtes, sur des sujets aussi variés que la copropriété (oui oui), les plantes vertes ou les massages à Lyon. Je m’occupe aussi de remuer les startups des autres en favorisant les synergies au sein d’un l’accélérateur de startup à Lyon. Et j’aime me chronométrer lorsque je vide le lave-vaisselle (le mien ou ceux des autres).

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